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Merci à Elladj Lincy Deloumeaux pour sa disponibi

Merci à Elladj Lincy Deloumeaux pour sa disponibilité et sa générosité. Merci à Christelle Clairville pour sa contribution. Christelle, par le biais de @lamaisongaston_ est une ardente défenseuse du travail perpétué par les brodeuses de Vieux-Fort en Guadeloupe, île dont l’artiste est également originaire.
La Guadeloupe et son artisanat textile ont été le prétexte pour nous rencontrer et entamer la discussion autour de certaines de nos obsessions communes pour des savoir-faire et des motifs hérités de nos histoires postcoloniales partagées, admirablement retranscrits dans le travail pictural d’Elladj Lincy Deloumeaux.
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Image 2 : souvenir de notre rencontre estivale.
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@lamaisongaston_ @elladjlincy @galeriececilefakhoury #brodeuses #vieuxfort #guadeloupe

Je me suis attardée sur le drap brodé, sujet ré

Je me suis attardée sur le drap brodé, sujet récurrent dans l’œuvre d’Elladj. Et on voit l’importance pour lui de travailler les motifs dans plusieurs de ses toiles. Comme si ses longs doigts fins avaient été taillés pour peindre avec délicatesse.
Car la délicatesse, c’est ce que je retrouve dans ses mises en scène, de la pose de son personnage, aux détails de leur environnement. On retrouve des motifs sur les tenues de ses personnages, mais aussi des dessins sur un tapis, ou le carrelage sous leurs pieds.
Ces carreaux aux couleurs passées me remplissent d’émotion : ce sont les mêmes exactement qu’il y avait dans la cuisine de mes grands-parents. Les mêmes petits carreaux qu’on retrouve dans les maisons familiales à Grand-Bassam, où l’artiste a passé plusieurs mois. Un souvenir apparemment de l’époque coloniale, où la France envoyait ses surplus de production dans ses territoires éloignés.
Pour sa prochaine série, Elladj envisage de s’inspirer des décors architecturaux que l’on voit couramment aux Antilles : les petits carreaux sur la galerie, les claustras qui servent d’ouverture dans les maisons, les bordures de toit ou de fenêtre.
J’y vois encore un lien avec la tradition, les histoires de familles qui se sont jouées sur ces galeries et dans ces maisons. L’art d’Elladj nous raconte comment l’ordinaire fait partie de nos vies d’une manière indélébile. Pour moi, il rend l’ordinaire extraordinaire.
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Par Christelle Clairville fondatrice de La Maison d’Art Créole Gaston pour @criolloscope
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Image : « Panser ces maux », 2023
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@lamaisongaston_ @elladjlincy @galeriececilefakhoury #brodeuses #vieuxfort #guadeloupe

Le motif ajouré ainsi répété sur les toiles no

Le motif ajouré ainsi répété sur les toiles nous sert de fil rouge, de motif concordant, qui permet d’identifier immédiatement le drap. Il devient un personnage à part entière, comme une présence supplémentaire, qui se superposerait au visage de Mody, l’ami d’Elladj présenté sur les toiles.
Elladj nous explique que ce drap est à la fois un vêtement, une matrice, un linceul… Il est aussi la somme des souvenirs de la grand-mère d’Elladj, le fruit de son labeur de plusieurs heures. Des heures d’ouvrage répétées dans les œuvres d’Elladj.
Cette série de toiles m’a inévitablement ramenée à la Broderie de Vieux-Fort. Dans ce drap hérité de sa grand-mère, je vois un flambeau transmis de génération en génération. J’y vois le même rituel, la même volonté de construire à partir de son histoire. Et comment un simple drap peut devenir une trace du temps qui passe, de la manière dont des objets anodins viennent tisser la toile de l’histoire familiale.
Pour la foire Paris + par Art Basel, les toiles s’inscrivent encore plus dans ce lignage. Sa sœur @orlanelincy a imaginé un paravent, un retable et du mobilier pour sublimer la mise en scène des toiles d’Elladj. C’est donc bien une partition à 6 mains qui se joue sous nos yeux : la brodeuse, la designeuse et le peintre. Unis par un fil transgénérationnel puissant.
(Post 4/5…Suite et fin demain)
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Par Christelle Clairville fondatrice de Gaston, Maison d’Art Créole pour @criolloscope
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Image : « Entre deux mondes », 2022
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@lamaisongaston_ @elladjlincy @galeriececilefakhoury #brodeuses #vieuxfort #guadeloupe #Parisplus #artbasel

Si Clio m’a proposé de vous présenter le trava

Si Clio m’a proposé de vous présenter le travail d’Elladj Lincy Deloumeaux, c’est parce que le tissu est un motif récurrent de son travail. Même dans les tenues les plus simples de ses personnages, le tissu a toujours une présence particulière, des textures nuageuses, des drapés imposants. C’est notre sens du toucher qui est sollicité. Elladj a aussi travaillé une série s’inspirant d’un drap dentelé hérité de sa grand-mère.
La série “Mody : celui qui vient des deux mondes”, met à nouveau magnifiquement en scène ce motif tricoté à la main par son aïeule. Un tissu peint avec énormément de densité, par retrait et ajout de matière sur la toile. J’y vois une sorte de contraste avec les nuages : les contours du drap sont aussi précis que les nuages sont moutonneux, aussi monochromes que les nuages sont teintés d’ocre, il semble aussi lourd qu’eux paraissent légers.
(Post 3/5…Suite demain)
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Par Christelle Clairville fondatrice de La Maison d’Art Créole Gaston pour @criolloscope
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Image : « À mes yeux, », 2022
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@lamaisongaston_ @elladjlincy @galeriececilefakhoury

Les expressions des visages d’Elladj m’avaient

Les expressions des visages d’Elladj m’avaient saisie également. Des visages aux traits doux, avec une mélancolie dans le regard. Des visages peu détaillés, où les yeux d’un blanc tranchant ressortent, en contraste avec leur peau bleutée. On sent quelque chose de presque surnaturel dans cette couleur de peau. Elladj nous explique en effet qu’il peint la peau noire sous un angle métaphorique : pas ses nuances biologiques, mais une nuance singulière, volontairement différente du réel. Même la façon dont il obtient cette coloration bleutée est un peu magique : c’est la réaction chimique entre le marqueur à l’alcool et le pastel à l’huile qui crée cette nuance indéfinissable. Cette nuance bleutée, c’est une façon de s’extraire du colorisme et de rassembler sur les sujets de fond peut-être ? (Post 2/5…Suite demain)
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Par Christelle Clairville fondatrice de La Maison d’Art Créole Gaston pour @criolloscope
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Image : « Sans titre 6 » (série de 6 portraits), 2022
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@lamaisongaston_ @elladjlincy @galeriececilefakhoury

La première fois que j’ai rencontré Elladj Lin

La première fois que j’ai rencontré Elladj Lincy Deloumeaux, c’était, par un pur hasard, un 14 juillet dans un café près des Champs-Élysées. Je me souviens encore des avions qui passaient dans le ciel de Paris, répandant les couleurs du drapeau français. Nous étions réunis tous les trois : Clio, Elladj et moi.
Pour être honnête, j’avais déjà rencontré les toiles d’Elladj l’année d’avant, lors d’une exposition chez Saint-Laurent.
L’atmosphère des toiles m’avait saisie.
Des portraits aux arrière-plans remplis de nuages. Des nuages aux reflets ocres, comme s’ils étaient faits de véritable terre, comme s’ils étaient matériels. Des nuages qui semblent être d’une importance capitale pour l’artiste, puisqu’ils font l’objet d’une série à part entière. Des lieux épais, comme un rêve dont on peine à se réveiller. Comme si la scène qui se joue là est cruciale, et qu’on risque de tout perdre au réveil. Comme une sensation que quelque chose nous échappe, dont on n’arrive pas à se défaire. Une sensation qui pousse à la concentration. (Post 1/5…Suite demain)
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Par Christelle Clairville fondatrice de La Maison d’Art Créole Gaston pour @criolloscope
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Image: « Ozali » 2021.
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@lamaisongaston_ @elladjlincy @galeriececilefakhoury @ysl

Criollo fête son premier anniversaire !

Criollo fête son premier anniversaire !

Merci ❤ @kellysinnapahmarystudio @romainbernini

Merci ❤ @kellysinnapahmarystudio @romainbernini @morefect @minia_biabiany @dach.zephir @dimitri_zephir @b.bird_art_officiel @artlikeworldtree @louisa_marajo @eleonore.et.kenny @marvin.mtoumo @shivay_la_multiple @anicet_bijoux @elia_prdl

Merci ❤ @edmonykrater @mchlroch @arieltintar @cs

Merci ❤ @edmonykrater @mchlroch @arieltintar @cscheidig @derive_surlenil @jordan_madlon @raphaelbarontini @jeancharleseustache

Je remercie vivement @audreybangou @sebastien_plan

Je remercie vivement @audreybangou @sebastien_planasssss @sharonalfassi
@maellegalerie @galerieclairegastaud @dominiquefiat @aurore.abdoul
sans oublier @thomaslevylasne (super émission avec le peintre Jean-Charles Eustache ❤).

Avec le soutien de @fondation_memoire_esclavage @c

Avec le soutien de @fondation_memoire_esclavage @culture_gouv @lesoutremer @prefet971

Hâte de vous dévoiler le programme de résidence

Hâte de vous dévoiler le programme de résidences, échanges & rencontres à venir en Guadeloupe en 2023 / 2024

@kennydunkan accompagné de @lesimongerard

Visite d’atelier de Shivay La Multiple @citedesa

Visite d’atelier de Shivay La Multiple @citedesartsparis —> récit de notre visite à retrouver en intégralité sur les publications ci-après.
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Portrait : courtesy de l’artiste @shivay_la_multiple
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Merci pour ces échanges riches et bonne route !
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#conteinitiatique #calebasse #fleuve #mangrove #penseearchipelique

Fiction ou Mondes parallèles. Mythes et métavers

Fiction ou Mondes parallèles. Mythes et métaverses s’imbriquent dans l’œuvre hybride de Shivay La Multiple qui compare volontiers son cheminement à celui d’un conte initiatique. L’artiste inscrit son travail dans des mondes relationnels créolisés, spirituels et use de l’ornement comme espace de résistance. De même que les pratiques qu’iel a rencontré durant ses traversées : celles de marrons (de Guyane), celles des brujas (du Mexique), celles de Zebola (République Démocratique du Congo)…
Cette matière se trouve par la suite digitalisée par l’entremise de son smartphone et l’adjonction de filtres, d’émoticons, d’incrustation en réalité augmentée qui jouent des codes esthétiques du numérique et des réseaux sociaux, superposant symboliques séculaires et icones 2.0.
Voici les riches premières étapes d’un parcours artistique qui s’annonce foisonnant et réticulaire. Sous ses atours de fable, son travail ouvre des fenêtres sur des sociétés atemporelles depuis une perspective générationnelle, décentrée et écologique.
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Vue de l’atelier de Shivay la Multiple @citedesartsparis. Courtesy de l'artiste.
@shivay_la_multiple #residencedartiste #metaverse #tissage #metaverse #creolisation #penséearchipéique #ecologiedecoloniale

Le Fleuve. Shivay La Multiple organise ses travers

Le Fleuve. Shivay La Multiple organise ses traversées selon des logiques qui lui sont propres, parfois à rebours. Elles font écho à d’autres récits de déportations ou d’autres dynamiques de déplacements. Ces cours d’eau portent l’artiste d’un endroit à un autre et irriguent son œuvre dans un flot continu : Le Congo, le Sénégal, le Casamance, le Nil, le Maroni… Un écotone se développe au confluent des estuaires et des zones côtières de ces eaux subtropicales, un biotope combinant les éléments air, eau et terre : il s’agit des mangroves - racisées et menacées, nourricières et régénératrices - caractérisées par une végétation de mangles et les palétuviers aux racines-échasses enchevêtrées. C’est sur ces pieds dédoublés que repose « Le ciel qui contient toutes les eaux », une petite sculpture-calebasse à base métallique réalisée avec le négatif d’une cire perdue ayant servi à la confection d’une autre pièce (Liba, dernièrement présentée à la @maellegalerie) ; deux pièces reliées entre-elles qui prennent leur source dans des espaces « propagulaires » (« Mais le monde est une mangrovité » à paraitre chez @rotoloxpress).
Celle-ci présente en son sein une fiole contenant une goutte de chacun des cours d’eau précédemment cités. Prochaine étape : les rives du Douro, fleuve qui génère ses propres bruissements, échos d’autres remous de l’histoire coloniale. (Résidence CCCOD @galeriamunicipaldoporto, jul 2023)
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Pour aller plus loin : « Mais le monde est une mangrovité », programme collectif protéiforme initié - entre autres - par @chris_cyrille, @sarah.matia.pasqualetti, @cindy_olohou. Suivre le compte @mangrovity et l’ouvrage à paraître.
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« Ciel qui contient toutes les eaux », sera présentée dans l’exposition collective « Mauvaises Herbes» organisée par @fillesdebledards, 3-16 juin 2023, Espace culturel Maurice Utrillo, Pierrefitte-Sur-Seine.
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1. « Ciel qui contient toutes les eaux ». Crédit photo : Blanche Lafarge blancadelanoche
2. Vue de l’atelier @shivay_la_multiple @citedesartsparis. Courtesy de l'artiste.
#residencedartiste #metaverse #residencedartiste #creolisation #poetiquedelarelation #mangrove #mangrovité

Calebasse toujours. « Elle accompagne l’être h

Calebasse toujours. « Elle accompagne l’être humain de la naissance à la mort. Elle fait le lien entre l’humain.e et le Divin. La calebasse est l’image du corps et du monde dans leur entier. » dit l’artiste. Pour Shivay La Multiple, pour qui la question de la transmutation est sous-jacente, le fruit ligneux peut être fluide dans son assignation aux genres. En tant que coui / kwi (tel que nommé dans les Caraïbes), la calebasse se fait contenant, récipient à usage domestique, fonctionnel, décoratif. En tant que chacha, imzad, kora… elle se fait caisse de résonnance, instrument de musique. La calebasse permute en attribut masculin ou féminin selon les normes, possède autant de qualités utilitaires et ordinaires que de vertus transcendantales et magiques, selon les pratiques. Une transfiguration de genre que l’artiste pousse vers d’autres terrains : par l’interface de son smartphone notamment qui opère des va-et-vient entre réel et virtuel. (Post 3/5)
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Vue de l’atelier de Shivay la Multiple @citedesartsparis. Courtesy de l'artiste.
@shivay_la_multiple #residencedartiste #metaverse #tissage

Calebasse. Qu’elle soit issue de la plante ou de

Calebasse. Qu’elle soit issue de la plante ou de l’arbre, la calebasse s’est déplacée au fil des vents et des courants en flottant. Une « vagabonde » - pour citer Gilles Clément - qui s’est égrenée tout au long de la zone intertropicale.
Sur le bureau de Shivay La Multiple sont disposées des calebasses gravées ou nues, intactes ou fissurées, certaines suturées… D’horizons divers, certaines proviennent de Guyane, où l’artiste s’est arrêté.e par deux fois. Lors de ces temps de résidence dans le village de Papaichton (à la frontière du Suriname), Shivay La Multiple a été initié.e par Kalyman (@carlos.adaoude.tembe) aux gestes qui accompagnent la calebasse ; de la récolte, au processus de séchage, jusqu’à la gravure selon les savoir-faire Tembé (expressions artistiques héritées des marrons d’Amérique du Sud). Par l’enchevêtrement à sa propre pratique des entrelacs Bushinengé, l’artiste dessine de nouvelles esthétiques entremêlées et tisse de nouvelles solidarités. (Post 2/5)
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Pour aller plus loin : voir les expositions sur le Tembé et le marronnage en Guyane et au Surinam à la galerie @dominiquefiat (début 2023) et à la @maisondelameriquelatineparis (fin 2022) : « Marronnage, l’art de briser ses chaînes », déjà évoquées ici…
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Vue de l’atelier de Shivay la Multiple @citedesartsparis. Courtesy de l'artiste.
@shivay_la_multiple #residencedartiste #Guyane #tembé #bushinengé

Visite d’atelier : Shivay La Multiple, jeune art

Visite d’atelier : Shivay La Multiple, jeune artiste qui endosse une méta-identité artistique plurielle, évolutive, à la fois imprégnée de mythologies ancestrales tout en mutant constamment au gré des territoires physiques et numériques explorés.
Récit en 5 chapitres de notre récente rencontre à la Cité internationale des arts où l’artiste est en résidence. Il y sera question de Calebasse, de Fleuve, de Mangrove, de Conte initiatique… (Post 1/5. Suite demain)
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Vue de l’atelier @citedesartsparis. Courtesy de l'artiste @shivay_la_multiple
#trame #residencedartiste.

« Concours de Larmes » de Marvin M’Toumo par S

« Concours de Larmes » de Marvin M’Toumo par Sharon Alfassi.
A lire en 5 publications sur @Criolloscope
Portrait : @paulinescottodicesare
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1 000 merci à @sharonalfassi pour ce texte, à @adelinerapon qui a autorisé le partage de ses clichés et Bravo Bravo à @marvin.mtoumo !

« Concours de Larmes » de Marvin M’Toumo par S

« Concours de Larmes » de Marvin M’Toumo par S

« Concours de Larmes » de Marvin M’Toumo par Sharon Alfassi. Photo © Adeline Rapon.
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Le dramaturge prend en charge de déverser les rivières de larmes jamais taries par les communautés dont il est issue. La dignité, la rudesse de la vie et une pudeur très chrétienne en empêchaient les Antillais.e.s pendant trop d’années. Ainsi, est venu le temps des larmes, des sanglots, qui remontent enfin à la surface, perler sur les faux cils des comédiennes.

Chaque geste, chaque objet conjuguent à l’envi ce désir que porte en lui Marvin M’Toumo de (se) raconter et de révéler des récits intérieurs, secrets et nécessaires et de figer pour l’éternité toute la beauté qu’il vient d’offrir au monde le temps d’un spectacle qui fera date.
Post 4/5 (suite et fin demain !)
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Critique de Sharon Alfassi pour @criolloscope, avril 2023
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Merci à @marvin.mtoumo, @sharonalfassi @adelinerapon pour leur généreuse collaboration et aimable autorisation.
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#conteur #creole #mode #design #artsappliqués #Guadeloupe #carnaval

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